#Epicurien, 7 Epic  – face au micro….

Comme on a pu le lire ailleurs, « je suis tombé dedans quand j’étais petit » !!!! C’est tout d’abord sur les planches de ski que j’ai démarré dès l’âge de 2 ans 1/2 avec de la compétition jusqu’à l’adolescence, le ski couplé avec le football. Puis je suis tombé en 1982 sur un reportage sur le premier triathlon de Nice, et là j’ai de suite compris que c’était ce genre de défi qu’il me fallait. Dès mes 18 ans je me suis retrouvé sur le Marathon de New-york, puis mes premiers triathlons dont 2 fois celui de Nice.

En fait j’ai 2 grands moments de joie sur les différents Epic: le passage de la dernière porte horaire en 2014 et notre victoire en Team VAE avec Paul Gayral et Jonathan Moser en 2019

Le plus gros coup dur c’est en 2017 où je me retrouve dans la spéciale du Pin et ce sont les encouragements du public qui me font reprendre « conscience »; je n’étais plus du tout lucide. Il me faudra abandonner dans la première montée de la boucle 3 où je réalise que je suis épuisé. Certainement une grosse erreur d’entraînement et pas assez de repos.

Je dois avouer que cet abandon après l’Epic d’argent (le seul de toutes ces participations), est encore difficile à avaler 🙂

Ta question correspond tout à fait à ce que je vis aujourd’hui à travers le vtt, le partage d’expérience.

Pour ma part je devrais partir avec mon ancien Rocky Altitude Rally Edition de 2014, débt av 160 mm et débt ar 150 mm, en full 27.5, amortos blocables, que je monterais en pneus mixtes entre 2.20 et 2.35 max en versions DD ( pas de pneus light dans le Caroux 😉 ), le but étant d’avoir de l’accroche et du grip tout en optimisant le roulage, 110 kms c’est long….

En braquet il faut privilégier la cadence de pédalage plateau avant de 30 dents et derrière monter un cassette en 10-51 c’est plus prudent.

Pour ce qui est du pilote je roulerai en casque à mentonnière amovible (n’oubliez pas que je roule sur ces traces toute l’année), un masque car il faut protéger les yeux, quelque soit la météo j’opterai pour un short et non pas un pantalon, un sac à dos avec dorsale intégrée avec une poche à eau de 2l et tout le nécessaire de réparation rapide – ne pas oublier l’attache rapide, une à deux chambres à air, pompe ou cartouche CO2, une veste pluie dans le sac et un tour de cou, de quoi s’alimenter.

Puis dans la voiture un pack alimentation pour chaque boucle, une poche à eau prête pour chaque boucle, une tenue propre et sèche pour chaque boucle, un train de pneus de rechange, la caisse à outil complète.